Diario de Yucatan – Publication de l’article sur notre voyage

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Doublement incroyable

Yucatán, destination et itinéraire de deux familles cyclistes françaises

Le mariage français de Cecilia et Mickael a décidé que leurs enfants – Léa, cinq ans, et Matteo, trois ans – devraient connaître d’ autres cultures, mais d’une manière différente ; en contact direct avec les hommes et la nature.

C’est pourquoi le 2 mai, ils ont fait une pause dans leur vie en France , ont pris leurs vélos et ont commencé leur voyage autour du monde.

Leur itinéraire a commencé en Italie , ils y ont rencontré Cindy et Julien , avec qui ils partageaient plus d’une similitude, puisqu’ils sont aussi un couple français qui a décidé de parcourir le monde à vélo avec leurs enfants Cléa, sept ans, et Victor, 10 ans. ans. . Ils sont partis en voyage le 2 juin dernier.Après leur rencontre en Italie, les familles se sont dit au revoir et ont repris leurs routes respectives.

Après leur rencontre en Italie, les familles se sont dit au revoir et ont repris leurs routes respectives.

La destination réunit deux familles sur le même parcours à Mérida

Cecilia, Mickael, Lea et Matteo ont fait des tournées en Slovénie, Croatie, Monténégro, Albanie et Grèce ; dans cette dernière destination, ils ont chargé leurs vélos et ont pris un vol qui les a conduits à Cancun . Au Mexique, ils ont parcouru toute la péninsule du Yucatan jusqu’à ce qu’ils atteignent Mérida.

Cindy, Julien, Clea et Víctor ont visité l’ Italie, l’Allemagne, la Suisse, la Croatie, la Slovénie et la Grèce , et, comme la famille de Cecilia, en Grèce, ils ont tout expédié et se sont rendus à Cancun .

Les deux familles se sont rencontrées par hasard à Mérida , chez Raúl Espejo, qui a reçu gratuitement des centaines de voyageurs à vélo dans sa maison du quartier de Santiago.

Est-il difficile de parcourir le monde à vélo et avec des enfants ?

Les deux couples assurent que malgré ce que beaucoup pourraient croire, voyager avec des enfants à vélo est sûr et doublement satisfaisant , même s’il est lourd , puisqu’il faut transporter deux fois plus de bagages .

« On a deux fois plus de choses, autant de kilos sur le vélo, mais c’est deux fois plus incroyable, confie Julien.

Il commente que c’est une façon différente de connaître le monde, puisqu’ils « voyagent à travers les yeux des enfants », qui en prêtant plus d’attention aux détails posent plus de questions.

Cecilia indique qu’en effet en voyageant avec ses enfants chaque jour elle apprend de nouvelles choses , car « les enfants voient des choses qu’on ne voit pas de la même manière et on en parle tous ensemble ».

Chaque jour, un apprentissage

Il raconte aussi que lorsqu’ils ont commencé leur voyage, ils sont tombés sur une salamandre, ce qui a rendu leurs enfants très curieux. Avant cela, ils se sont arrêtés et pendant une heure ils ont tout enquêté sur ces animaux et ont ainsi répondu aux questions des enfants.

« Si nous étions à deux, il est probable que nous ne nous arrêterions pas pour enquêter. En couple, si on voit un insecte on se dit : ‘Oh, c’est super’ et on continue la route, mais les enfants demandent : ‘Qu’est-ce qu’ils mangent ? Combien de temps vivent-ils ?.. ‘ et nous devons enquêter pour y répondre. C’est ainsi que nous apprenons tous » .

Julien assure que voyager avec des enfants est très facile , car ils s’adaptent plus vite que les adultes.

Cecilia commente qu’ils prévoient de retourner en France après avoir parcouru toute la péninsule du Yucatan, mais qu’à l’avenir, ils feront plus de voyages à vélo.

« Plus nous voyageons, plus nous aimons continuer à voyager. On aimerait continuer, mais il faut économiser pour continuer », indique-t-il.

Julien et sa famille continueront leur voyage. Pour le moment, ils n’ont pas d’itinéraire précis , ils doivent s’adapter aux restrictions aux frontières , ceci en raison de la pandémie actuelle de Covid-19 . « Nous irons là où les frontières le permettent. »

Et l’école des petits ?

Concernant l’enseignement scolaire, compte tenu des changements que connaît aujourd’hui la pandémie, il est plus facile pour les enfants de suivre leurs cours à la maison et d’être instruits par leurs parents. Dans le cas de Léa et Matteo, dans chaque ville que visitent leurs parents, ils les emmènent à l’école pour qu’ils puissent vivre avec d’autres enfants. Cecilia commente que malgré la barrière de la langue, les enfants s’adaptent facilement.

Les quatre enfants assurent qu’ils aiment faire du vélo et jouer avec des enfants du monde entier. « Nous préférons voyager à vélo plus qu’aller à l’école », ont reconnu les quatre mineurs.

Cecilia assure que le seul point négatif qu’ils ont rencontré au cours de leur voyage est la mauvaise gestion des ordures , car sur les routes de presque tous les pays qu’ils ont visités , ils ont rencontré des décharges d’ ordures clandestines.