Ce matin, nous avons la surprise de voir la parution de l’article sur notre voyage dans le « Diario de Yucatan »! Nous sommes ravis et du coup nous trainons un peu pour partir de l’hôtel. En sortant, nous nous rendons compte que nous n’avons plus de réseau sur les téléphones. Nous ne savons pas si c’est passager ou si il y a un problème donc on décide d’attendre un peu et de voir plus tard. Nous allons prendre de l’eau puis nous élançons en direction de Valladolid.
Nous sommes déjà allés à Valladolid mais nous n’avions fait aucun cénote par là et apparemment il y en a pas mal, donc nous voulons en faire avant de continuer. Après quelques kilomètres nous trouvons un premier village dans lequel nous ne trouvons ni à manger, ni personne pour nous aider avec le téléphone qui ne fonctionne toujours pas. Le prochain village est à 25km et ça va nous demander un peu de temps, nous repartons donc assez rapidement.
Arrivés au prochain village, nous trouvons des boutiques de téléphone, mais aucune ne peut nous aider. Nous devons aller jusqu’à Valladolid. Mais c’est encore à une quinzaine de kilomètres, nous n’avons toujours pas mangé et il est déjà très tard. Après manger, nous n’avons plus le temps d’y aller avant la nuit. Nous nous dirigeons vers un cénote à l’entrée du village pour essayer d’y camper. À l’entrée, nous croisons des employés à vélo qui nous disent que c’est fermé. En discutant un peu et en leur demandant si nous pouvons camper, nous comprenons que nous pouvons y aller, et qu’il reste les gens du restaurant. Nous parcourons les deux bons kilomètres de piste qui nous séparent du cénote et trouvons un immense ensemble complètement vide.
Apparemment nous avons mal compris. Nous faisons le tour des différents bâtiments à la recherche de quelqu’un mais sans succès, et nous nous demandons si nous restons ou si nous partons. Après un rapide vote à main levée, nous sommes 3 à ne pas sentir le lieu et nous décidons de partir quand quelqu’un arrive finalement. Il semble être un gardien de nuit et nous explique que nous n’avons pas le droit de rester. Comme quoi! Il nous raccompagne jusqu’à la route principale et nous propose une petite palapa dans un terrain qui lui appartient à l’entrée du cénote. Mais la palapa est toute petite et nous n’aurons jamais la place de camper là, nous refusons donc sa gentille invitation. Il fait maintenant nuit et nous ne nous voyons pas déambuler dans les rues de la ville pour chercher où dormir, aussi, lorsque nous voyons un hôtel pas trop cher juste à côté, nous n’hésitons pas longtemps avant de prendre une chambre…