Comme promis par Chris, le bivouac était très sympa. Nous nous réveillons assez tôt et commençons à ranger les affaires. À temps, car le vent se lève, et comme le sol était extrêmement dur, les sardines étaient mal plantées et ne tiennent pas bien. L’une d’elle s’enlève et la tente commence à tomber quand nous finissons d’enlever les affaires. Nous prenons ensuite notre petit déjeuner avant de partir sur les coups de 10h.
Nous commençons par remonter au niveau de l’autoroute pour la longer. La suite du trajet ressemble plus à des montagnes russes. Nous passons notre temps à monter vers l’autoroute puis redescendre vers la mer, en étant le plus souvent sur la départementale qui longe l’autoroute. Au moins, même si les conducteurs roulent vite, ils s’écartent pour nous dépasser. Nous nous arrêtons dans un petit supermarché pour manger ce midi.
Nous repartons puis alternons petites routes lorsque c’est possible et départementales lorsque l’on a pas le choix. Nous nous baladons au gré du GPS dans les petits chemins entre les maisons lorsque trois chiens sortent de leur terrain et commencent à nous courir après. Nous savions que ça pouvait arriver mais c’est la première fois qu’on le voit vraiment. Heureusement, Jean-Christophe et Nicole nous avaient expliqué la technique. Aussitôt nous descendons du vélo (sauf les enfants), évitons de les regarder dans les yeux et restons calmes sans bouger. Lorsqu’ils se calment eux aussi, nous repartons tranquillement à pieds avant de remonter sur les vélos plus loin. Espérons que ça fonctionne à chaque fois! Quelques kilomètres plus loin, nous tombons sur une magnifique plage de cailloux qui sera parfaite pour le goûter !
Nous avons repéré un bivouac à quelques kilomètres de la plage seulement, aussi nous y restons un peu plus longtemps, puis repartons en quête d’eau sur notre chemin. Nous sonnons à différentes portes mais n’avons aucune réponse. Nous passons ensuite près d’un cimetière. Il y a des gens dedans à qui nous demandons où trouver de l’eau et qui nous proposent celle du cimetière. Nous remplissons nos bidons et repartons en direction des montagnes. Ce soir, nous dormons dans des gorges, auprès d’une rivière presque asséchée, en tous cas en cette saison…