Mercredi, nous partons vers la gare pour prendre le train pour Trieste, toujours dans l’idée de passer vite l’Italie. Sauf qu’au bout de quelques kilomètres seulement, un rayon de Julien casse! Le premier depuis longtemps et surtout le premier depuis son changement de roue. Sauf que nous n’avons pas encore trouvé de rayon pour cette roue. On se rend vers un premier vélociste qui n’a pas ce qu’il faut mais nous oriente vers un deuxième. Le deuxième non plus n’a pas ce qu’il faut, mais en insistant un peu il nous dépanne d’un rayon classique et non plat et nous oriente vers un troisième. Le troisième et dernier, chez qui nous arrivons peu avant la fermeture, nous en donne des classiques en nous disant que les plats, c’est juste une questions d’esthétique. Ils nous offrent les rayons comme contribution à notre voyage, et pendant qu’ils les taillent à la bonne longueur, les enfants jouent au basket sur leur terrain! N’étant pas partis très tôt le matin, et les magasins étant assez éloignés les uns des autres, nous y avons passé la journée. Nous retournons du coup au camping que nous avons quitté ce matin et décidons de rester deux nuits, pour nous poser jeudi, laver du linge et faire l’école, avant de repartir !
Aujourd’hui, nous partons du camping, en milieu de matinée, après 4 nuits sur place (2 en cabane et 2 sous la tente). Nous allons reprendre le train pour avancer un maximum, et allons donc à la gare. Mais pour ça, il faut d’abord trouver un chemin qui nous y mène, car un train s’est arrêté sur le passage à niveau, et bloque l’unique accès à la piste cyclable que nous avions empruntés à notre arrivée. Nous essayons quand même un autre chemin, puis un troisième sans succès. On fini par faire demi tour pour retourner du bon côté des voies ferrées, et emprunter une route très passante où nous utilisons le minuscule trottoir pour éviter les nombreux camions. Mais nous arrivons enfin sur la piste cyclable du pont, après plus d’une heure à chercher un chemin! Nous réempruntons le passage interdit 🤫 et arrivons à la gare sans avoir à passer sur le pont avec les marches.
Cette fois ci, nous ne demandons l’avis de personne et allons faire comme si nos vélos n’étaient pas des tandems. Nous sommes venus à la gare de Venise (sur l’île) pour être au terminus du train et avoir le temps de nous installer tranquillement. Nous prenons nos billets et mangeons en attendant que notre train arrive, sauf que le quai n’a été indiqué qu’une quinzaines de minutes avant le départ, et que les vélos doivent être mis dans le dernier wagon. Ajoutons à celà qu’il y a des marches pour monter dans le wagon et une porte étroite pour accéder au coin vélos, il nous a fallu enlever toutes les sacoches une fois de plus! Mais on a fini de tout installer au moins 5 minutes avant le départ! On devient efficaces!
Après 2 bonnes heures de train, nous arrivons à Trieste, le terminus (c’est quand même plus cool que d’avoir 2 minutes d’arrêt seulement!). Après avoir tout sorti, nous réinstallons tout sur les vélos. C’est montagneux ici contrairement à Venise, nous trouvons la ville plutôt jolie aux alentours de la gare. Nous devons aller jusqu’à Muggia où il y a un bivouac déjà testé par nos amis rencontré en Italie en Juin, Cécilia et Mickaël. En chemin, nous faisons quelques courses, remplissons les bouteilles et bidons en prévision de ce soir, et nous voilà partis! Ça monte! ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu de côtes comme cela… C’est un peu dur, mais pas de raison, après quelques gouttes de sueur et quelques essoufflements, nous finissons par arriver! Il y a peu d’herbe ici, mais après avoir tourné un peu, nous installons la tente entre deux camping-cars…
