La voiture arrivée hier est toujours là, et nous rencontrons notre voisine de la nuit, qui voyage avec ses deux chiens. Nous partons pendant qu’elle prend tranquillement son petit déjeuner, vers 9h30… On est moins efficace pour le rangement aujourd’hui car, à cause de l’humidité, il a fallu enlever les chambres de la tente, ce qui est un peu long. Une fois partis, le trajet commence fort avec une côte dès notre sortie du champs, ça faisait longtemps !! Nous allons dans un premier temps jusqu’à Beure pour trouver une boulangerie car nous n’avons plus de petit déjeuners. Coup de chance, elle est exceptionnellement ouverte ce lundi.
Nous continuons notre route, et une fois passé Besançon, nous entrons dans la vallée du Doubs. Nous sommes entourés par deux falaises remplies d’arbres, donnant, avec le Doubs coulant au milieu, un petit air de paysage de fiction. Il fait beau comparé à hier, et la route est très agréable. Après les paysages de plaines de ces derniers jours, retrouver du relief nous fait étrangement plaisir… En tout cas, tant qu’on a pas à le monter!
Nous roulons bien, mais en repartant de la pause déjeuner, je me rend compte que mon vélo fait un drôle de bruit au démarrage, et encore plus quand je me penche un peu dans les virages. Après une recherche rapide, il s’avère qu’une vis de ma béquille est partie, et un bout traîne par terre! Nous cherchons donc un magasin de bricolage pour remplacer la vis, ce qui va, comme pour l’appareil photo de Victor, nous prendre une bonne partie de l’après midi car nous en profitons pour tester une nouvelle configuration de support… Qui reste infructueuse!
Nous repartons donc tard, et voulons chercher un camping vers Baume les Dames, mais ceux ci sont assez éloignés de la ville. Le seul que nous arrivons à avoir au téléphone nous indique que nous devons arriver avant 20h. Ca va être juste, mais on le tente.
Après quelques kilomètres, je sens ma roue arrière qui commence à gigoter, comme si elle oscillait de gauche à droite. La dernière fois que ça m’a fait ça, les rayons étaient complétements dessérés… Mais je les ai resserés hier! Je m’arrête pour vérifier les rayons, qui sont en effet complétement dessérés, lorsqu’une femme s’arrête à notre hauteur pour nous offrir de l’aide, et surtout, nous indique un abri à une centaine de mètres, où nous pourrons passer la nuit. Nous n’avions pas prévu de bivouaquer mais cet abri tombe à pic, la nuit va bientôt tomber, et je ne peux pas continuer à rouler comme ça. Nous montons la tente juste à côté, et profitons d’une vraie table pour le repas du soir, ainsi que de toilettes et d’un lavabo mis à disposition. On est mieux qu’au camping!! Mes rayons attendrons demain…